(Les Échos du Niger 9 oct.) Après plusieurs jours de discussion, un accord semble enfin avoir été trouvé entre les militaires français et nigériens sur le déroulement du retrait des 1500 militaires français présents au Niger, un chiffre récemment démenti par le ministre de l’intérieur Mahamadou Toumba.
L’accord prévoit une évacuation par la voie terrestre et aussi aérienne. Un groupe a été créé sur la célèbre application de messagerie WhatsApp dans le but de faciliter les échanges entre les différentes parties. La phase aérienne débute dès ce 9 octobre. Un contrôle des matériels emportés sera effectué par les deux parties et un premier vol contenant 40 éléments des forces spéciales françaises devra quitter l’aéroport de Niamey à 10 heures.
Le reste du personnel de l’ambassade de France serait évacué par la même voie ce 9 octobre. Le mardi 10 octobre, un avion en provenance de N’Djaména atterrira à Niamey dans l’après-midi et repartira avec des passagers vers le Tchad.
Ce même lundi 09 octobre 2023, 2 convois vont quitter Niamey, Ouallam et Tabarey-barey pour la mise en place des moyens de transport nécessaires en vue de l’acheminement du matériel. À partir du 10 octobre, une partie des éléments français stationnés à Ouallam et Tabarey-barey vont plier bagage pour N’Djaména au Tchad. “Tous les convois terrestres pour le Tchad se feront avec des équipements minimums. Les armes de bord seront démontées, la sécurité des convois sera assurée par la partie nigérienne” peut-on lire dans le communiqué sanctionnant ladite réunion.
Le communiqué précise aussi que le Niger va assurer la couverture médiatique dans la protection de l’anonymat des militaires français tout au long du processus. Les différentes autres étapes du retrait feront l’objet de discussions ultérieures.
Notons que le Niger et la France ont vu leur relation de coopération se dégrader considérablement depuis le coup d’État du 26 juillet.
Mawulolo Ahlijah
