(Les Échos du Niger 13 sept) À l’analyse des récentes informations publiées par Radio France Internationale, il en ressort que l’hypothèse d’une intervention militaire reste bel et bien sur la table même si rien ne semble presser. Ainsi, on apprend que le bateau qui devait servir au transport des troupes sénégalaises et d’autres pays pour participer à cette intervention n’a pas encore accosté au port de Cotonou comme cela était prévu. Pour expliquer ce retard, une source proche de la Commission de la Cédeao a expliqué qu’il y avait des réglages à faire.
Selon la même source, les troupes sénégalaises seraient prêtes, mais attendent la décision des politiques. Le Ghana aurait également accepté de fournir des troupes. Elles sont prêtes. Néanmoins, confronté à de graves difficultés économiques, on se demande Si Accra peut se permettre de financer le départ de ses militaires au front ?
Quand en ce qui concerne le Nigeria, on se souvient que le président Bola Tinubu, au début, était le plus décidé à rétablir par la force l’ordre constitutionnel au Niger s’il le fallait. Abuja est, rappelons-le, la locomotive d’une éventuelle intervention militaire. Mais depuis quelques semaines maintenant, sur ce sujet, le Nigeria semble hésitant. Bola Tinubu a évoqué la possibilité d’une transition si le pouvoir militaire en place à Niamey se montre sincère. Ces propos ont été retranscrits dans un communiqué le 30 août par la présidence nigériane mais démentis par la Cédéao, qui a infirmé l’idée d’un calendrier de transition.
De son côté, le CNSP a accusé récemment la France de poursuivre ses manœuvres en vue d’intervenir militairement contre les autorités de la transition
Mawulolo Ahlijah