Les Échos du Niger 13 nov) Plus de 100 jours après l’arrivée au pouvoir des militaires, réunis au sein du CNSP, l’Association des Jeunes Avocats du Niger (AJN) est monté au créneau pour dénoncer les arrestations extrajudiciaires. Dans un long communiqué, L’organe qui représente les jeunes avocats du barreau du Niger a rappelé l’engouement qui a suivi l’arrivée au pouvoir des militaires le 26 juillet dernier. « Au lendemain des évènements du 26 juillet, les nigériens ont renoué avec l’espoir d’un espace rassurant et d’une justice débarrassée des forces centrifuges ».
Mais pour l’AJAN, les espoirs suscités par le CNSP semblent en train d’être trahi. Elle dénonce notamment la poursuite des arrestations extrajudiciaires, l’incapacité de la justice à faire respecter ses propres décisions, ainsi que l’impossibilité pour les avocats à assister leurs clients. Cette situation alarmante n’est pas de nature à assurer la bonne conduite de la transition et la paix sociale.
L’AJAN demande l’arrêt de tous ces abus de même que le respect du droit des détenus.
Cette sortie médiatique intervient quelques jours après l’incarcération et la libération du directeur national de la Bécéao au Niger pour des motifs qui demeurent inconnu du grand public. Le CNSP de son côté continue d’assurer dans ses propos, sa volonté de respecter et de protéger les droits de l’homme.
Mawulolo Ahlijah
