Les intrigues de la ministre française, Catherine Colonna seront réduites à un coup d’épée dans l’eau, incha Allah!

Échos Tribune Opinion/Tribune

La visite  de la ministre française de l’Europe et des affaires étrangères, Mme Catherine  Colonna, aux responsables de la CEDEAO,  est un combat d’arrière-garde voué d’avance à l’échec.

La cheffe de  diplomatie française n’a aucune connaissance réelle, aujourd’hui,  de la réalité sociopolitique africaine. Elle se trompe de l’époque et lui manque une analyse, sereine et objective, de la réalité sociopolitique africaine.

La ministre Catherine Colonna, pense en rendant  visite à  certains responsables de la CEDEAO inféodés à la France, elle pourrait réveiller le  projet français d’organiser une agression militaire contre le  Niger, en vue de réaliser le vieux rêve de certains politiciens français et leurs complices  locaux, irresponsables, très limités, de déstabiliser la sous-région ouest-africaine pour des raisons géostratégiques et géopolitiques internationaux au profit des intérêts français. Bola Ahmed Tinubu, président de la fédération du Nigéria  sait très bien qu’il court un risque de se faire renverser par les forces armées nigérianes patriotes, ou le pouvoir législatif, s’il se  permettrait de pactiser avec le diable, le grand Setan qui cherche à déstabiliser la Fédération du Nigéria depuis 1965 à nos jours.

Bola Ahmed Tinubu risquerait d’être soupçonné de donner une occasion à la France néo-impérialiste, néo-colonialiste,  de réaliser son vieux rêve de la balkanisation du Nigéria, nous pensons  que Catherine Colonna se trompe énormément d’époque.

L’armée patriote du Nigéria ne peut être indifférente aux manœuvres de déstabilisation de son pays sous prétexte de restaurer la démocratie en Afrique de l’Ouest.

De quelle démocratie parle Catherine Colonna ? 

De la  démocratie de braquages des urnes, de  la démocratie des falsifications des procès-verbaux des résultats issus des urnes, de la démocratie de façade ? Non ! L’Afrique ne veut plus  de cette  démocratique de façade, la démocratie n’est pas étrangère à l’Afrique.

Les  jeunes générations montantes des panafricanistes africaines ont  décidé de prendre leur destin commun en main, rien ne se fera comme avant.

Le monde est devenu multipolaire aujourd’hui, les pays africains ont une possibilité et une  grande opportunité  de se tourner vers les pays du BRICS, plus attractifs et plus respectueux des valeurs socio-culturelles africaines. Le président de la CEDEAO ne peut aller contre la volonté des peuples souverains  sans courir aucun risque. Les peuples africains ne veulent plus de la présence des forces d’occupation française sur leur territoire.

La France doit se convaincre de cela et laisser nos pays africains tracer les voies qui les permettront de prendre leur destin commun en main.

Le sentiment antipolitique française ne fait que se renforcer en Afrique à cause de, l’arrogance, l’insolence, des dirigeants politiques français actuels vis à vis de leurs homologues africains. La ministre Colona a plus intérêt à soigner l’image très  ternie de la politique française africaine que de chercher à déstabiliser les pays africains sous prétexte de restaurer la démocratie. Ça ne passera ! Les africains n’ont que faire de la vision  française de la démocratie en Afrique.

La démocratie n’est pas étrangère en Afrique, les africains ont décidé de refonder les républiques en tenant compte des réalités socio-culturelles et économiques africaines.

Rien ne peut l’arrêter, c’est un processus qui s’étend sur tout l’espace du continent africain.

La diplomatie française a intérêt à revoir ses copies en Afrique. Le Niger est déjà dans une alliance des États du Sahel, cette alliance enregistre des résultats éclatants dans la lutte contre les terroristes, les bandits armés et les narcotrafiquants soutenus par la France. Bientôt l’Alliance des États du Sahel, sera transformée en une authentique organisation  sous régionale d’intégration économique et monétaire. Beaucoup des pays africains se joindront à la dite alliance porteuse d’espoir, la CEDEAO et L’ UEMOA seront que l’ombre d’elles-mêmes. Les pays progressistes africains sont en trains de les quitter pour cause d’être inféodées et manipulées par la France.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

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