(Les Échos du Niger 8 nov) Quelques semaines après que l’Algérie ait refusé de jouer au médiateur dans la crise qui oppose le Niger à la communauté internationale en raison d’un manque de coordination avec les autorités de la transition nigérienne, le pays parais avoir changé de stratégie. Désormais c’est vers la côte ouest-africaine et non plus vers le Maghreb que le CNSP a décidé de choisir un interlocuteur entre lui et le reste du monde.
Une forte délégation composée du ministre de la Défense et ex-chef d’État-major, le général Salifou Mody était à Lomé pour solliciter la médiation togolaise. « Nous avons informé le président Faure Gnassingbé sur la situation », a déclaré le général Mody face à la presse.
La principale exigence est le retrait total des forces françaises, a-t-il ajouté en déclarant qu’un accord était en cours en ce sens. « Dans cet accord, nous avions exigé qu’un certain nombre de pays soient garants. Nous avions demandé à ce que les États-Unis qui disposent de personnels militaires sur notre territoire puissent servir de garant. Puis, nous avons surtout exigé que le Togo, notre pays frère, pour toute la contribution que ce pays ne cesse de nous apporter, soit notre garant dans cet accord » a-t-il ajouté.
De son côté, Robert Dussey le chef de la diplomatie togolaise, a condamné les prises de pouvoir par la force mais a indiqué que le Togo était prêt à jouer le rôle de facilitateur auprès de la communauté internationale, y compris de la Cédéao qui a sanctionné le pays.
Mawulolo Ahlijah