Sécurité : un haut gradé ghanéen indique que l’option est militaire est de plus en plus écartée

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(Les Échos du Niger 11) Alors que les spéculations continuent d’aller bon train sur l’éventualité d’une intervention militaire de la Cédeao en vue de réinstaller le président Bazoum renversé le 26 juillet dernier, une récente sortie d’un officier ghanéen semble apporter quelques éclaircissements.

Il s’agit du général de division Thomas Oppong-Peprah qui a indiqué qu’une « évaluation militaire était certes en cours pour examiner une éventuelle intervention armée au Niger, mais que sa concrétisation restait peu probable ».

« Ce que fait l’organisme régional, c’est d’explorer les voies diplomatiques pour résoudre le problème », a déclaré Oppong-Peprah lors de la conférence annuelle de l’Association de l’armée américaine. « Parallèlement, l’armée procède également à des évaluations militaires. Et je crois que l’organisme régional réussira dans ses efforts diplomatiques afin que nous n’entrions pas en guerre.»

Ces déclarations confirment les analyses de beaucoup d’experts qui ont déclaré que l’éventualité d’une opération militaire était à présent très faible. Dans un récent article, le média Jeune Afrique a déclaré que les présidents Talon du Bénin, Ouatarra de la Côte d’Ivoire et Macky Sall du Sénégal s’étaient déclarés prêt à une intervention chirurgicale au Niger dans un entretien téléphonique avec le président Macron, mais que le président Tinubu du Nigéria s’était montré quelque peu évasif sur le sujet.

Youssouf Sériba

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