(Les Échos du Niger 4 oct.) Alors que les autorités nationales indiquent que les récentes attaques qui ont eu lieu dans la zone dite des trois frontières auraient fait 29 morts, selon d’autres sources médiatiques qui se sont prononcé ce 4 septembre, le nombre véritable de victimes serait supérieur ou égale à 60 et que de nombreux militaires ainsi que des gardes nationaux auraient été faits prisonniers. Selon RFI qui cite des sources sécuritaires et locales qu’il serait arrivé à contacter
Ce 3 octobre qu’un groupe de soldat en patrouille est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara (EIGS) qui est récemment monté en puissance dans la zone des trois frontières (Niger-Mali-Burkina Faso).
La majorité des soldats tombés venaient au secours des gardes nationaux encerclés par les terroristes non loin de la localité de Takanamat. Juste après cette tragédie, l’actuel ministre nigérien de la Défense, le Général Salifou Modi, est venu rendre hommage aux soldats décédés.
Ce n’est pas la première fois que l’EIGS s’en prend si violemment aux forces armées du Niger dans cette région. En 2019, les postes militaires de Chinagodar et d’Inates avaient été décimés par ces derniers sous la présidence de Mahamadou Issoufou. Les attaques avaient fait plus de 130 morts en un mois.
Mawulolo Ahlijah
