(Les Échos du Niger 3 oct.) C’est à travers un communiqué de presse que le gouvernement algérien par la voix de son ministère des Affaires étrangères a indiqué qu’elle avait reçu une délégation du ministère nigérien des Affaires étrangères lui signifiant que les nouvelles autorités du pays ont accepté la médiation proposée par l’Algérie.
Cette notification d’acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise au Niger intervient dans un contexte où les populations civiles subissent de plein fouet les effets de sanctions économiques de la Cédeao. Dans le même temps, même si le président Tinubu du Nigéria a confirmé être en train de mener des discussions avec les autorités militaires au pouvoir, on ne sait pas où en sont réellement les échanges.
Dès le début de la crise nigérienne, l’Algérie s’était opposée à toute intervention armée dans le pays et avait dépêché son ministre des Affaires étrangères au Nigéria et au Bénin en vue de tenter une médiation. Pour le pays du Maghreb qui partage plus de 1000 km avec le Niger, une transition de 6 mois devant conduire à des élections est la meilleure option. La Cédéao ne semble pas partager le même avis pour le moment.
Le communiqué indique que « le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a été instruit par le président Algérien, pour se rendre à Niamey dans les plus brefs délais, en vue d’y entamer des discussions préparatoires sur la mise en œuvre de l’initiative algérienne avec toutes les parties prenantes ».
Notons que l’Algérie a déclaré au mois d’août avoir refusé le survol de son espace aérien à la France qui prévoyait attaquer le Niger pour réinstaller Mohamed Bazoum au pouvoir.
Mawulolo Ahlijah
Vous écrivez des contre vérités, la France n’a jamais envisagé d’attaquer le Niger, éventuellement de chasser le putschiste mais elle ne s’en prendra jamai aux ctoyen du Niger.
Avec un partenaire comme l’Algérie le Niger est sauvé !!