La prise de conscience patriotique africaine, se dessine, au Mali, au Burkina Faso, en Algérie et en Afrique du Sud.

Editorial

La problématique qui se pose à l’unité et la solidarité légendaire africaine, est de savoir comment les pays africains n’arrivent plus à être unis et solidaires pour faire face efficacement à l’insécurité grandissante créée de toutes les pièces par certaines puissances mondiales ex colonisatrices, pour des intérêts géostratégiques et géopolitiques mondiaux connus de tous, au détriment des intérêts supérieurs des peuples souverains d’Afrique ?

C’est dû, entre autres,  aux comportements larbins de certains dirigeants africains et élites africaines, qui ont perdu toute conscience, qui sont au service des intérêts extérieurs au continent africain.

Certains chefs d’État africains  se doivent de  cesser de jouer aux larbins, s’ils n’ont pas le courage d’apporter la solidarité légendaire africaine à ceux qui se battent pour la sauvegarde de l’honneur et de la dignité des peuples africains, ils se doivent au moins , de se taire et de prêter leurs langues aux griots, au sens noble africain  du terme, de donner leurs pantalons aux femmes, qui  leurs indiqueront le chemin d’honneur, le chemin de la dignité, le chemin de la gloire.

Les larbins  doivent savoir que l’Afrique ne rampe plus, elle est, en marche, en pleine effervescence, gare aux retardataires, aux caméléons, ils seront laissés, relégués, loin derrière le courant  de l’histoire qui est en marche inexorable.

Le slogan, ” l’Afrique aux africains ” n’est  plus  un vain slogan mais une réalité qui est visible, au Mali, au Burkina Faso, en Guinée Conakry , en Algérie, en  Afrique du Sud et bientôt il fera tâche d’huile sur le reste du continent africain grâce à la détermination et le courage des générations montantes, des forces vives progressistes africaines.

Les retardataires se devraient de se dépêcher pour rentrer dans les rangs, d’être inscrits dans les annales de histoire glorieuse des peuples africains qui se dessine, au Mali de Modibo Keïta, au Burkina Faso de Thomas Sankara et en Guinée Conakry de Ahmed Sekou Touré, en Afrique du Sud de Nelson Mandela, en Algérie de Ben Bella, ect.

Il est aujourd’hui clairement établi que ces terroristes, ces narcotrafiquants, ces bandits armés, qui sèment la terreur dans les foyers africains, ont des appuis et des soutiens de certaines puissances mondiales ex colonisatrices, qui jouent doubles jeux aux africains.

Certains chefs d’État africains ont grande conscience du danger mais par lâcheté, par traîtrise, par opportunisme, ils gardent silence 🔕, ils combattent lâchement ceux qui en ont conscience et qui se battent pour laver l’affront.

La nécessité, le devoir de livrer la bataille, de résister farouchement, nous imposent une mutualisation, des efforts, des moyens pour faire efficacement  face aux ennemis, qui chaque jour  Dieu fait tuent  nos concitoyens innocents, pillent les richesses des paisibles citoyens africains, par conséquent, les pays africains se doivent de resserrer les rangs ou périr.

Les larbins n’ont plus de places dans les luttes de libération, dans la lutte de survie.

Les chiens aboient, la caravane continue son bon bout de chemin.

Tous unis, agissons!  La patrie ou la mort l’Afrique vaincra !

L’organisation des nations unies se devrait de jouer son rôle dans la restauration de la paix, la quiétude sociale et le développement économique et social dans le monde. Elle se doit de garder sa neutralité et son impartialité dans la résolution des conflits entre États membres des nations unies.

L’Afrique doit s’unir ou périr !

À bon entendeur salut !

Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.