En visite de travail Niger du 27 au 29 juin 2022, la secrétaire d’État française auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a échangé le 28 juin 2022 à Niamey, avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Hassoumi Massoudou. Ils ont ensemble animé une conférence de presse à laquelle ont pris part des membres du gouvernement. Occasion pour le ministre d’Etat de saleur le dynamisme de la coopération bilatérale et surtout la spontanéité de l’appui de la France au Niger.
L’axe France-Niger est dynamique. Quant à son avenir également, point de crainte. La France accorde une grande importance au Niger qui s’est pouvoir compter sur l’appui de la métropole. La preuve, nommée en mai dernier seulement, c’est la toute première destination en Afrique choisie par Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat. C’était l’occasion entre elle et les autorités nigérienne de revisiter la coopération bilatérale et surtout de lui insuffler un nouvel dynamisme. A l’occasion, « le fait que la ministre française vienne nous rendre visite pendant cette période-là est un signe important et évident d’amitié que nous apprécions à sa juste valeur », a reconnu Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération. Elle s’avère en effet la marque d’une grande affection cette visite, vu le contexte sécuritaire délétère au Sahel et en Afrique de l’Ouest en général. Le Niger lui, affronte une série de crises car, en plus de la situation sécuritaire, il faudra souligner l’insécurité alimentaire du fait des facteurs climatiques et de la guerre en Ukraine, le renforcement des capacités de production agricole pour un rendement durable, l’accès à l’éducation en l’occurrence les filles et autres. Mais dans tout cela, il sait compter sur l’Hexagone, partenaire privilégié qui a toujours affiché une grande disponibilité à l’accompagner. «Dans la coopération multilatérale aussi, notamment auprès de l’Union Européenne, au niveau de la Banque Mondiale, et au Fonds Monétaire International, quand nous avons des difficultés, nous savons pouvoir compter sur la France », a témoigné le ministre d’Etat qui a poursuivi toujours à propos de la France, parlant des partenaires du Niger «Il faut le dire, c’est le premier ». A preuve, un engagement d’une enveloppe d’environ 276 milliards FCFA qu’a pris la France au Niger à travers Agence Française de développement (AFD). Cela n’inclut pas encore c’est l’appui budgétaire annuel et autres contributions. Au-delà de l’axe sécuritaire où elle fait beaucoup et qui est connu de tous, le France demeure donc très préoccupée par le développement holistique du Niger. A sa prise de parole, « Je suis très heureuse et très honorée d’être à Niamey pour mon premier déplacement sur le continent africain, depuis ma nomination en tant que secrétaire d’Etat», a affirmé Chrysoula Zacharopoulou. Quant aux différents défis, elle a témoigné du ferme engagement de la France de continuer par apporter son appui au Niger. « La bataille contre le terrorisme est un combat non seulement de la région du Sahel mais aussi une bataille internationale, globale. C’est pourquoi la sécurité et le développement sont au cœur de l’approche commune » a-t-elle déclaré. Cependant, « Les enjeux qui sont devant exigent de l’action, de la détermination et de la constance », selon elle. Ainsi, elle a salué le « volontarisme » des autorités du Niger engagées sur tous les fonts ainsi que l’unité patriotique pour combattre les différentes crises. « Depuis mon arrivée à Niamey (le 27 juin NDLR), j’ai pu constater que ce sont toutes les composantes de la société nigérienne qui sont engagées face à ces défis », a-t-elle confié, en voyant là, un important appui au partenariat axé sur trois piliers fondamentaux: la sécurité alimentaire, la lutte contre les effets du changement climatique et l’éducation. Consciente cependant des difficultés au Niger, elle a promis rendre compte à son retour afin que d’autres mesures soient prises en urgence et par l’anticipation car, « il y a une crise immédiate, il faut qu’on donne de réponse et penser à l’année prochaine en même temps » a-t-elle martelé.
Oslo Chester WANOU