Économie : le Niger projette dépenser 2.266,17 milliards en 2023; 3.138,23 milliards en 2024 et 3.472, 87 milliards en 2025.

Economie

(Les Échos du Niger 30 juin)Les préparatifs du Budget 2023 évoluent bon train au Niger. Pour le prochain triennat, le pays a défini ses priorités, capacités et les besoins en financement pour faire face aux projets de développement et politiques publiques. En terme de projection, le Niger aura besoin de 2.266, 17 milliards en 2023; 3.138, 23 milliards en 2024 et en 2025, 3.472, 87 milliards et c’est ce que le ministre des finances est venue soumettre aux députés apprend-on à l’issue du Débat sur l’Orientation Budgétaire DOB 2023-2025 le mardi 28 juin. Le ministre des finances Dr Ahmat Jidoud, a saisi cette occasion pour apporter plus de détails et de précisions aux députes sur les programmations budgétaires 2023-2025. L’argentier national a dans son développement insisté sur les perspectives du triennat, les projections de l’Etat, les contraintes et risques budgétaires qui se dessinent.

Le DPBEP a-t-il notifié, «vise à projeter, d’une part, les perspectives de mobilisation des ressources sur une période triennale, et d’autre part, à affecter ces ressources aux Ministères et Institutions pour la mise en œuvre des programmes budgétaires». En tant que tel, une vue globale des recettes de l’Etat et les dépenses budgétaires y sont consignées. Il a étalé les différentes études, rapports et prévisions aussi bien au niveau sous régional, régional que mondial réalisés par diverses institutions et qui contraignent ou sur lesquelles s’aligne le DPBEP. Pour le triennal à venir, les perspectives restent heureuses peut-on noter. L’expérience du passé a été capitalisée et de nouvelles mesures sont prises avec un accent sur les grands chantiers. Aussi, le monde se remet progressivement de la pandémie du Covid-19 qui a plombé les résultats des dernières années. En témoignent le scénario de référence et le scénario optimiste ressorti respectivement à 9,4% et 10,8%. Le gouvernement dans le nouveau document s’est montré préoccupé par une politique d’endettement plus responsable avec des ressources concessionnelles d’une part et les partenariats public-privé de type BOOT d’autre part. Dans le dut donc de s’offrir de plus large possibilité, de nouvelle banque sont attendues pour renforcer l’offre nationale. 2023 selon le ministre, sera l’an du rayonnement de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive via la mise en service du Fonds de Développement de l’Inclusion Financière (FDIF) et le Fonds d’appui au Financement des PME/PMI (FONAP). Les investisseurs ont également trouvé leur compte dans ce DPBEP car, «le gouvernement s’attachera au développement du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires et le renforcement du capital humain ainsi que la réduction des coûts des facteurs de production, transport et énergie notamment » a confié Dr. Ahmat Jidoud, ministre des finances. La rationalisation des dépenses sera de mise afin de contenir le rythme de progression des dépenses ; l’optimisation des dotations de ressources budgétaires et allocations suivant les priorités du gouvernement, les besoins réels des ministères et institutions suivant leur leurs capacités réelles à exécuter les Plans de travail annuel (PTA) sont prévues. Enfin, l’Etat entend poursuivre la réforme sur le budget programme et la modernisation des systèmes informatisés de suivi de l’exécution du budget et des marchés publics.

Youssouf Sériba

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