L’Hotel Bravia de Niamey a servi de cadre au lancement officiel du projet Youth Connect/ Sa’a Matassa mis en œuvre par Mercy Corps avec le financement de l’USAID le lundi 28 mars. La cérémonie a été présidée par le ministre l’Aménagement du territoire et du développement communautaire M. Maman Abdou Mahaman. Ce dernier a à cette occasion remerciée l’USAID pour cette initiative qui vient soutenir la lutte contre le chômage et faciliter l’insertion des jeunes dans le tissu économique, un des défis auxquels le gouvernement fait face a laissé entendre M. Maman Abdou Mahaman. « L’USAID n’a cessé d’accompagner l’État du Niger dans la recherche des solutions durables aux problèmes de développement. Cet accompagnement multiforme se traduit par des actions à travers plusieurs projets et programmes de développement » a-t-il souligné. La représentante de l’USAID Mme Grace Lang a pour sa part indiqué « le projet Youth Connect est le produit d’une initiative plus large qui vise explicitement et intentionnellement à concevoir des programmes à la croisée de la lutte contre l’extrémisme violent et de la résilience ». Ce projet, dont la mise en œuvre a déjà débuté au courant de l’année 2020 avec un financement de l’USAID à hauteur de 19,6 milliards de francs CFA, touchera à terme environ 65 000 jeunes dans les régions de Tillaberi, Maradi et Diffa. Durant 5 années (2020-2025) Youth Connect/ Sa’a Matassa, va renforcer les compétences et les capacités des jeunes sur les opportunités du marché ; les aider à établir de meilleurs liens entre les opportunités et les réseaux économiques ; à créer un cadre de participation effective des jeunes à la gouvernance, entre autres. La cérémonie a été marquée par une présentation détaillée du projet par zone d’intervention faite par le Dr. Nivo Ranaivoarivelo, Chef de projet Youth Connect/Sa’a Matasa. Cette séance a été suivie par des témoignages de quelques bénéficiaires du projet à l’exemple de celle d’Aboubacar Issoufou un jeune du département de Tessaoua (région de Maradi). « Je fais partie des jeunes qui ont bénéficié des formations dans le cadre de la mise en œuvre de Youth Connect/Sa’a Matasa. Bien avant ce projet, je reparais les téléphones dans le hasard. Mais depuis que j’ai bénéficié de ce projet, je suis devenu un réparateur professionnel et je tire le maximum de profit. Aujourd’hui grâce cette formation j’ai déjà formé d’autres jeunes qui trouvent leur compte aussi dans ce métier » a fait savoir le jeune réparateur de téléphone.
Youssouf Sériba