Climat et sécurité humaine en Afrique : Un Centre d’Etudes et de Recherche opérationnel au Niger

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Le Centre d’Etudes et de Recherche sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CERCASH) a démarré officiellement ses activités hier 27 décembre 2021 à Niamey. C’est à la faveur de la première édition de la Conférence Internationale de Niamey sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CICAS) où, le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni (UAM), Pr Rabani Adamou a donné le top devant en présence d’environ 150 experts et chercheurs africains.

(Les Échos du Niger 28 déc) Les questions liées au climat et à la sécurité constituent deux préoccupations majeures et des défis auxquels font face nombre d’Etats du monde en l’occurrence en Afrique et surtout dans le Sahel. Ils sont les plus fragiles même si leur responsabilité n’est pas pour autant engagée. Selon Pr Rabani Adamou, Vice-recteur de l’UAM, «quand on prend le mécanisme du réchauffement climatique, on dit qu’il résulte de l’émission de gaz à effet de serre dans notre environnement. Ce gaz provient du mécanisme d’industrialisation et les pays industrialisés ne sont pas en Afrique». Cependant, victime, elle ne peut croiser les bras face au danger car, seules des initiatives concertées peuvent permettre de venir à bout desdits fléaux. Pour se faire, la science entend jouer sa participation en proposant des alternatives plausibles et concluantes. Ainsi, selon Marou Amadou, président du CERCASH et coordonnateur de la CICAS, ce centre servira de laboratoire de réflexions et d’idées pour produire des connaissances et des savoirs sur les deux problématiques majeures qui sont le changement climatique et l’insécurité humaine. En saluant cette initiative du président du CERCASH, ancien ministre de la Justice, elle permettra aux nigériens de réfléchir et de proposer par eux-mêmes des solutions à un fléau pour en faire moins les frais a précisé le Vice-recteur de l’UAM. Les chercheurs via ce centre, apporteront leur pierre à l’édifice pour mieux appréhender les défis sécuritaires et climatiques, beaucoup plus techniques que la politique à la laquelle elles sont en proie selon le Vice-recteur UAM. «Plus question que quelqu’un réfléchisse à notre place, plus question que quelqu’un nous propose ce qui se passe parce que nous connaissons mieux notre milieu et notre environnement que quiconque. Nous avons donc le devoir et l’obligation d’agir maintenant pour que nous puissions prendre nos responsabilités», a déclaré formel, Pr Rabani Adamou. Aussitôt les propositions ont commencé car, dans son plaidoyer, Marou Amadou, a suggéré que l’Afrique de l’Ouest travaille au désensablement du fleuve Niger et à la plantation d’arbres. Pour finir, «les deux thématiques qui composent le CERCASH : le changement climatique et la sécurité humaine avec tout ce que nous connaissons comme la criminalité environnementale et la sécurité humaine déterminent la survie de notre continent. Et au stade où nous sommes c’est seulement la survie de l’Afrique qui compte» a témoigné Pr Denis Gueu, expert ivoirien à ce démarrage.

Oslo C. WANOU

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