
Salifou ABDOUL AZIZ
L’inégale répartition des pluies dans le temps et dans l’espace, les arrêts précoces des pluviométries, auxquels s’ajoutent, les attaques des ennemis des cultures par endroit, les feux de brousse, l’insécurité dans certaines zones, et les inondations dans d’autres, telles sont les causes du déficit de la campagne agricole 2021 situé à « plus de 50 % dans la plupart des régions du pays » selon des informations rapportées par l’ANP. Le chef de l’Executif Ouhoumoudou Mahamadou a rencontré le jeudi 11 novembre les chefs de missions d’evaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique de l’année 2021. Ces derniers avaient fait au premier ministre le point de leurs missions. Celui-ci a annoncé un plan d’urgence pour le mois de novembre et décembre auquel va succéder un plan global qui interviendra en janvier prochain afin de combler le déficit et écarter les risques de famine.
Depuis quelques années les campagnes agricoles au Niger se sont soldés en déficit céréalière du fait de raison conjoncturelles notamment l’insuffisance des pluies mais aussi la croissance démographique galopante dans le pays.