(Les Échos du Niger 2 nov) Au cours d’une récente réunion, le conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine s’est de nouveau penché sur la situation au Niger. Dans le communiqué final, publié ce 31 octobre, le CPS a de nouveau condamné le coup d’État contre Mohamed Bazoum et demandé une nouvelle fois un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Niger ainsi que la libération immédiate du chef de l’État renversé et des autres personnes détenues dans le cadre du coup d’État.
Pour l’organe de l’Union Africaine chargé des questions de paix et de sécurité, l’absence d’un calendrier clair pour la transition n’est pas rassurante. Il appelle les autorités du CNSP a organisé un dialogue national inclusive dans les meilleurs délais.
Le Conseil paix et sécurité a félicité les efforts de la Cédéao dans le sens de la recherche d’une solution pacifique à la crise, et estimé que des efforts diplomatiques sont nécessaires, en vue d’une médiation. L’organe a aussi évoqué les récentes attaques terroristes contre des militaires et des civils.
Les membres du CPS ont par ailleurs demandé aux autorités de la transition de coopérer avec la Cédéao et ont demandé à l’organisation communautaire d’alléger les sanctions afin de ne pas trop pénaliser les pauvres populations.
C’est la seconde grande sortie du CPS sur la crise politique qui secoue le Niger depuis le coup d’État du 26 juillet. Au mois d’août, les membres du conseil n’étaient pas parvenus au bout de plus de six heures de discussions à s’accorder sur la conduite à adopter face aux nouvelles autorités du Niger. Avec ce nouveau communiqué, il semble clair que l’organe de l’Union Africaine reconnait les nouvelles autorités du pays tout en souhaitant la tenue rapide de nouvelles élections.
Mawulolo Ahlijah
Votre conclusion est en contradictoire avec l’introduction de l’article ou vous citez le CPS qui condamne le coup d’État et demande la libération de Mohamed Bazoum.