(Les Échos du Niger 18 août) Ce sont plus de 30 personnes (31 exactement) ont été tuées dans l’après midi du 15 août dernier dans la région de Tillabéri.
Les auteurs de ces coups seraient des individus armées qui ont mené des raids dans différents villages de la commune de Dessa et de Mehanna. Lesdites attaques ont eu lieu le même jour que l’attaque perpétrée contre les militaires en patrouille entre Torodi et Boni, et qui a fait 17 soldats tués et 20 blessés dont 6 graves. Selon les sources officielles, la riposte de l’armée aurait permis d’éliminer une centaine de terroristes. Selon les sources locales, cette attaque contre les civils serait l’œuvre du groupe État Islamique au Grand Sahara (EIGS). Les villages concernées sont ceux de Tomare, Issile, Gaberi et Kodogoria. Depuis le mois de mai, le Niger fait face à une recrudescence des attaques terroristes. Ces attaques sont localisées dans la zone dite des trois frontières et ont pour cibles les forces armées et les populations civiles.
Ainsi, le dimanche 13 août, une patrouille de l’escadron de la Garde nationale de Sanam a été pris dans une embuscade dont le bilan provisoire fait état de six morts. Un peu plus tôt, le mercredi 7 août, dans la mâtinée, une position de la Garde nationale de Bourkou-Bourkou, situé à une trentaine de kilomètres du site aurifère de Samira dans la région de Tillabéri a été également attaquée, 5 soldats auraient été tués et 4 autres blessés. Comme, on peut le constater, ces attaques ont principalement ciblé la garde nationale et donne l’impression que les terroristes reprochent à cette dernière d’avoir effectué le coup d’État du 26 juillet dernier.
Mawulolo Ahlijah
