(Échos du Niger 26 juillet )À Niamey, la situation reste confuse depuis ce matin. Le sort du chef de l’État Mohamed Bazoum reste pour le moins flou. Le chef de l’État est détenu par sa garde présidentielle entrée en mutinerie.
Le communiqué officielle de la présidence indique qu’il s’agit d’un « mouvement d’humeur anti-républicain » et que les mutins n’ont pas pu obtenir le soutien de l’armée et de la garde nationale. Selon le même communiqué, le président et sa famille se porte bien, et l’armée ainsi que les éléments de la garde nationale sont prêts à attaquer les mutins si ceux-ci ne renoncent à leurs obscures intentions. Une source citée par le journal Le Monde a aussi indiqué que le président se portait bien.
Si pour l’heure, il est encore trop tôt pour parler d’une tentative de coup d’État, des sources indique que le ministre de l’intérieur serait aussi détenu. Le nom du général Omar Tchiani, chef de la garde présidentielle depuis la présidence d’Issoufou Mahamadou revient sans cesse. Selon des rumeurs, le président Bazoum aurait envisagé récemment de le remplacer. Au moment au nous rédigeons cette dépêche la télévision nationale vient d’être sécurisée par des unités de l’armée qui semble être des républicaines.
Notons que depuis plus d’une décennie, le Niger apparait comme un îlot de stabilité politique dans une région sahélienne constamment affectée par des coups d’État. Des négociations sont en cours.
Youssouf Sériba