(EDN 17 juillet) L’US-DFC ( US Development Finance Corporation) fait partie de ses acteurs important sur le terrain du capital-investissement en Afrique. Il vient d’indiquer sa disponibilité à renforcer sa présence au Niger et dans le Sahel en mettant l’accent sur les investissements dans le secteur des énergies.
Cette annonce a été faite après que Scott Nathan, le directeur général de la DFC et le président Mohamed Bazoum ont eu à échanger en marge du 15e forum des affaires Afrique – États-Unis qui se déroule actuellement à Gaborone, au Botswana. Aucun détail supplémentaire n’a été donné sur la nature des échanges entre la DFC et le Top management du Niger. Néanmoins, les questions liées aux énergies ont reçu une attention particulière.
Lors d’un panel, le président Bazoum a indiqué que la stratégie de son pays visait à exploiter le secteur pétrolier afin de générer des revenus supplémentaires et de créer un environnement économique favorable à l’investissement dans les énergies renouvelables. C’est sur ce second volet que l’apport de la DFC est souhaité. La DFC pourrait aussi s’intéresser au secteur gazier naissant au Niger. Rappelons qu’au Mozambique, elle a accordé une garantie de 1,5 milliard de dollars pour un projet en développement. Néanmoins, pour l’heure, rien n’est sûr.
Situé en plein cœur du Sahel, le Niger fait partie de cette zone géographique, caractérisée par une instabilité sécuritaire et qui est en proie depuis plusieurs années à la présence de groupes intégristes islamistes. Ces risques pourrait sembler être trop élevés à l’institution américaine de financement du développement. Une décision définitive devrait tomber dans les prochains mois.
Mawulolo Ahlijah
