(EDN 27 juin) Au Niger, le secteur des télécommunications se porte bien depuis plusieurs années. Il était de 278,6 milliards de FCFA en 2022. Ce chiffre traduit une hausse de 4% de ses activités en rapport avec l’année 2021. L’annonce a été faite récemment par la présidente du Conseil national de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (CNRCEP), Bety Aichatou Habibou. Selon cette dernière, l’exercice 2022 a été particulièrement marqué par la poursuite de l’acquisition des équipements de contrôle de dernière génération ainsi que le renforcement des capacités du personnel. Ces outils ont permis à l’Arcep de multiplier les missions de contrôle du spectre radioélectrique sans omettre le suivi de la qualité de services dans plusieurs villes et villages du Niger.
Néanmoins, le tableau est loin d’être tout rose. La présidente du Conseil national de Régulation des Communications électroniques et de la Poste a indiqué au cours de sa sortie que les opérateurs de téléphonie mobile n’ont pas respecté certains seuils fixés par le régulateur. Les chiffres indiquent que l’ensemble des opérateurs totalisent donc un parc de 16 041 983 abonnés mobiles et 117 597 abonnés fixes. Celtel est de loin le plus grand acteur et domine le marché avec 44%. Il est suivi de près par Zamani com (32%), Moov Africa (18%) et Niger Télécoms (6%). Les chiffres d’internet sont aussi encourageants, 9 297 352 abonnés mobiles (soit plus de 50 % des abonnés mobiles) utilisent le service data mobile tandis que 32 575 lignes fixes sont accordées à internet. Par conséquent, le taux de pénétration mobile passe de 61% à 63% entre 2021 et 2022 et celui de l’internet mobile est passé de 33 à 37%.
Mawulolo Ahlijah
