(EDN 28 mars)En riposte aux récentes attaques meurtrières perpétrées par les groupes terroristes, les forces de défense et de sécurité du Niger ont lancé une riposte en fin de semaine dernière dans la zone dite de trois frontières. Des moyens terrestres et aériens ont été déployés en vue d’affaiblir les groupes djihadistes qui sévissent dans cette partie du sahel. Au total, 79 terroristes ont été assassinés selon les mots du ministère de la Défense. Il indique aussi que la base de ses terroristes à Hamakat, au sud de Menaka, a été détruite. Cette opération de ratissage a conduit l’armée nigérienne jusqu’en territoire malien.
Dans les détails, le 17 mars dernier, l’armée a lancé dans les alentours de la localité de Tiloa, une opération de ratissage à la suite d’une attaque dirigée menée par des terroristes contre un convoi militaire. Les opérations ont permis à l’armée de pénétrer dans le territoire malien plus précisément à 80 km de Menaka. C’est dans ce lieu que c’était retiré, les responsables de l’embuscade qui a coûté la vie aux 17 soldats nigériens à Intagamey au mois de février passé.
Selon les sources sécuritaires, les ratissages intenses continuent de se dérouler le long de la frontière entre les deux pays. Ce coup dur qui a été porté au Groupe État Islamique au Sahara est le résultat d’une coordination avec les autorités de la transition malienne. Le 9 mars dernier, le général Salifou Modi, chef d’État-major de l’armée nigérienne s’est rendu à Bamako pour discuter et obtenir le droit de poursuite à l’endroit de l’ennemi. Cette nouvelle configuration devrait permettre à l’armée nigérienne d’obtenir plus de succès dans sa lutte contre les groupes extrémistes.
Mawulolo Ahlijah