(EDN 19)En fin de semaine dernière, les forces de défenses et de sécurité ont neutralisé une trentaine de terroristes du groupe djihadiste Boko Haram. Dans le même temps, elles ont interpellé 960 personnes, dont des femmes et des enfants qui avaient fui le Nigeria.
Dans les détails, une reconnaissance aérienne militaire a permis d’observer un mouvement massif d’individus se déplaçant le long de la rivière Komadougou Yobé. Ces hommes ont été identifiés comme des terroristes du groupe Boko Haram en provenance de la forêt de Sambissa dans le nord-est du Nigeria et qui se rendaient sur les îles nigériennes du lac Tchad dans le but d’échapper aux violents combats qui les opposent au groupe État islamique en Afrique de l’Ouest ou Iswap. L’armée nigérienne a alors lancé une opération et une trentaine de terroristes ont été neutralisés, a indiqué la télévision nationale nigérienne dans un communiqué repris par l’AFP.
Avant de donner l’assaut, le 11 mars aux environs de 6 h, l’armée aurait tenté de négocier la reddition des insurgés en envoyant des tracts et des négociateurs. Les civils interpellés ont de leur côté été transférés à Diffa pour bénéficier d’une bonne prise en charge.
D’autre part, un élu local a confirmé à l’AFP qu’un grand nombre de membres de Boko Haram fuyant la forêt de Sambissa ont été interceptés la semaine dernière par les militaires à la frontière avec le Nigeria et ont ensuite été remis aux autorités du Nigeria. Il n’a pas donné de détail sur le nombre.
Malgré les nombreuses initiatives prises par les pays du bassin du lac Tchad notamment le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad, cette région continue d’être une zone d’influence pour les groupes djihadistes comme Boko Haram et L’Iswap.
Mawulolo Ahlijah