Par Abdoulkarim Mahamadou
(EDN 27 fevrier) Niamey abrite du 27 février au 02 mars 2023 la 9 -ème session du Forum Régional Africain pour le Développement Durable (FRADD). Un forum organisé par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA). Le président de la république Bazoum Mohamed présidera la cérémonie officielle d’ouverture des travaux ce mardi 28 février 2023 au Centre International de Conférence Mahatma Ghandi. En marge de ce forum, les experts qui se trouvent déjà dans la capitale nigérienne discutent de plusieurs thématiques à travers des panels qui se tiennent pour la circonstance au Palais des Congrès de Niamey depuis le 26 février 2023. Parmi les thématiques discutées ce lundi 27 février dans la salle de commission n°2 du palais des congrès figure « la résilience climatique pour une meilleure sécurité humaine dans la région sahel ». Les échanges ont été enrichis par des interventions en Visio conférence d’experts qui n’ont pas pu faire le déplacement de Niamey.

Les différents intervenants n’ont pas occulté les différents défis auxquels le continent africain fait face aujourd’hui, des défis liés aux variations climatiques dont les conséquences sont multiples. Le recteur de l’université de Niamey, le Pr Rabani Adamou a mis en lumière, les inondations, les sécheresses qui sont devenues cycliques, les famines et biens d’autres catastrophes qui très malheureusement amenuisent les efforts des pays sur les sentiers du développement. Pourtant l’Afrique est un acteur passif de ces effets qui détruisent son écosystème car il est moins ou n’est pas du tout pollueur car sous industrialisé. Sur un taux de 15% de la population mondiale, le continent africain émet seulement 4% du gaz à effet de serre.
Dans cette situation, on peut se réjouir du cas du Niger qui semble assez résilient malgré les énormes défis auxquels il est confronté a soutenu le Directeur Général de l’ACMAD. Il s’agit notamment du phénomène des inondations enregistrées ces dernières années qui ont eu pour conséquences l’effondrement des centaines de maisons, faisant des milliers de sans-abris, des cheptels décimés du fait des pluies et ou des incendies, des catastrophes auxquelles s’ajoutent d’autres crises mondiales et sous régionales a indiqué le Directeur Général de l’ACMAD, André KAMGA. C’est pourquoi le phénomène du réchauffement climatique subit au Niger, nécessite des mesures urgentes et adéquates a soutenu, la coordinatrice résidente du système des nations unies, Madame Louise Aubaine. Il notamment aller vers les recommandations de de la Cop 27 qui préconise la mise en place parles pays africains des schémas que les nations unies peuvent accompagner.
