(EDN 2 février)Selon le média en ligne Africa Intelligence, le géant français de l’hydraulique Veolia serait en train de songer à engager des poursuites contre le gouvernement nigérien. Cette démarche fait suite au non-renouvellement de son contrat d’affermage au Niger. La décision de ne plus renouveler ce contrat qui a pris fin le 31 décembre dernier a été prise au moins d’octobre 2022 par le gouvernement.
Ce contrat initialement prévu pour une période de 10 années avait été reconduit sur une période totale de 22 années. Le motif avancé par le ministre de l’hydraulique, Adamaou Mahaman dans son courrier à la Véolia était « une analyse du cadre législatif et réglementaire applicable ».
Au début du mois de janvier 2022, la Société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN) qui était sous le contrôle de Véolia a changé de nom pour devenir la Nigérienne des eaux.
Selon le média Africa Intelligence, la société Véolia se serait adressé au cabinet d’avocats De Gaulle Fleurance & Associés pour réfléchir à une stratégie de riposte juridique concernant le non-renouvellement de son activité au Niger. Pour l’heure aucune information n’a filtré des autorités nigériennes.
Pour rappel, en début du mois de novembre 2021 le Directeur Afrique et Moyen-Orient du Goupe Véolia Philippe Bordeaux a effectué une visite de travail à Niamey. Celle-ci intervenait un an avant la fin de contrat d’affermage qui liait le Groupe français à l’Etat du Niger. Selon Véolia cette visite devait permettre d’entamer des renégociations autour du contrat afin de prendre en compte les ambitions du gouvernement Nigérien en matière d’accès à l’eau.
Youssouf Sériba