(Les Échos du Niger 30 nov)Au Niger le divorce, est devenu phénomène de plus en plus inquiétant qui provoque un malaise sociale préoccupant à plusieurs égards. Le constat partagé par tous, c’est que de nos jours il y’a autant de divorces que de mariage. Selon l’association islamique 3088 Cas de divorce ont été enregistrés en 2021 contre 493 Cas en 2021. Reportage
Plusieurs causes expliquent ce taux de divorce au Niger. Selon le prédicateur Cheick OUMAROU Daouda BIZO « ce qui a augmenté le taux de divorce le taux de divorce au Niger c’est le manque de compréhension du contenue du mariage, de ce qui est la vie de ce bas-monde et de ce qui est la réussite en un mot. Les jeunes ne sont pas formés, les coutumes ne sont plus respectés pour le choix des conjoins » a-t-il souligné. Pour lui il faudrait que les jeunes aspirants au mariage prennent le temps de connaitre leurs partenaires connaitre son vrai caractère pour avoir une union durable et finir en paradis.

La non observance de ces étapes constitue entre autre les causes de ce phénomène de divorce. D’après les explications du Sociologue Alou Ayé « les conséquences du divorce sont énormes évidemment sur la vie social. Nous sommes en train de constater un phénomène de banalisation de mariage, les jeunes se marient à peine deux mois ils divorcent. Les jeunes sont en train de contractualiser le mariage pour juste bénéficier de l’écho médiatique et sans gêne une semaine, deux mois ils divorcent ». L’un dans l’autre les jeunes sont les principales victimes dans ce conflit de séparation des couples uni par un lien du mariage. Ce pendant plusieurs solutions sont envisageables pour y remédier ce problème de divorce au Niger. Selon Me Amadou Kadidjatou Avocate présidente de l’Association de Défense et de Promotion des Enfants et des Femmes(ADEPE-Espoir), « Pour trouver des solutions à ce problème on est obligé de s’assoir et de faire un code de la famille, qui peut tenir compte de nos réalité socioculturelle et de notre religions ». Malgré les appréhension des associations islamiques autour de ce projet de texte de ce genre, l’Avocate défenseurs des droits des femmes et des enfants estime que « c’est possible de faire car nous avons des érudits en islam, des hommes de loi rompus à la tache, des sociologue qui maitrisent notre coutumes, et des assesseurs devant la juridiction qui peuvent expliqués d’où vient ce problème»

De son côté le Cheick Oumarou propose «la création d’ écoles qui peuvent former les jeunes avant le mariage pour qu’ils prennent conscience de ce qui les attendent à l’avenir et de pouvoir appuyer les mariages avec la délivrance de certificats attestant que les jeunes mariés sont aptes à la vie à deux » . A noter que les jeunes se doivent d’impliquer les parents dans leurs choix du conjoint et de prendre le temps pour opérer leur choix.
HAMIDOU Aïlatou, stagiaire