(Échos du Niger 24 août) Dans une déclaration faite après une séance de travail avec son homologue du Burkina Faso Barthélemy Simporé dans le cadre de sa mission au Burkina entamée le lundi 22 août, le ministre de la Défense nigérienne a déclaré que les deux pays n’entendaient pas céder ne serait-ce qu’un seul centimètre de territoire aux groupes terroristes. Toujours pour parler de la question sécuritaire, Alkassoum Indatou s’est également entretenu avec le chef de l’État burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. « Au-delà des opérations ponctuelles, nous envisageons de faire des opérations régulières et permanentes sur le terrain entre nos différentes forces armées pour permettre à nos forces d’occuper le terrain, de prendre le contrôle du terrain et qu’on ne puisse pas laisser un seul centimètre aux terroristes aussi bien au Niger qu’au Burkina », a déclaré le ministre nigérien. Dans un contexte où la menace sécuritaire semble s’étendre au pays du golfe de Guinée avec des attaques à répétition dans le nord Togo et dans le nord Bénin, le ministre nigérien a également indiqué que son pays et le Burkina se sont aussi engagés à travailler avec le Bénin pour plus de résultats probants au niveau des frontières entre les trois pays ». Rappelons que ces déclarations interviennent dans un contexte où le torchon brûle entre le Mali et la France. L’opération Barkhane vient d’ailleurs de quitter ce pays pour s’implanter au Niger qui devient ainsi le nouveau centre de la présence militaire française en Afrique. Cela fait maintenant plus de 10 ans que le terrorisme décime de nombreux pays ouest-africains.
Mawulolo Ahlijah
