Niger : présentation du rapport d’enquête de l’OIM sur l’impact de la Covid-19 sur la gestion des frontières au Sahel

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L’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) a procédé ce mardi 15 février à la présentation des conclusions d’une enquête sur l’impact de la Covid-19 sur la gestion des frontières au Sahel. Cette étude qui a concerné six (6) pays à savoir le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, et le Tchad s’inscrit dans le cadre du projet d’appui de l’OIM à la gestion des frontières dans le sahel en contexte de la pandémie de covid-19.

(Les Echos du Niger, 15 fév) C’est l’hôtel Bravia de Niamey qui a servi de cadre à la présentation du rapport de l’enquête à travers un atelier qui a réunis des responsables de l’OIM, de la Direction de la Sureté du Territoire (DST), en présence du Représentant Résident de la Coopération Japonaise (JICA) Eihiko Obata, et du Représentant de l’OIM Peter Kioy. L’atelier s’est déroulé sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales Sabo Hassan Adamou. L’étude dont les conclusions seront partager et discutées au cours de cet atelier a pour objectif de mieux comprendre comment la pandémie de la covid-19 a impacté la gestion et la sécurité des frontières dans la région du sahel? a indiqué Peter Kioy. Selon le représentant de l’OIM, « pendant plusieurs mois, le consultant en charge de l’enquête au Niger M. Nourou Aya et son équipe d’enquêteurs ont eu l’opportunité de s’entretenir avec les acteurs en charge de la gestion des frontières au niveau régional, national et local pour mieux comprendre les impacts de la covid-19 sur la gestion quotidienne des frontières du pays » a-t-il indiqué.

Procédant à l’ouverture de l’atelier, le Secrétaire Générale du Ministère de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales a rappelé qu’ « avec l’avènement de la covid-19, les mouvements transfrontaliers aériens et terrestres ont connu d’énorme perturbation. Plutard, tandis que les frontières aériennes rouvraient, celles terrestres étaient restées fermées jusqu’en aout 2021 » a indiqué Sabo Hassan Adamou selon qui cet état de fait se justifie par l’insuffisance de matérielles nécessaires à la prévention des infections aux points d’entrée officielles. De son coté, Eihiko Obata a profité de cette occasion pour rappeler le contexte de ce projet d’étude. Ainsi apprend-on, c’est à l’occasion de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD) 7 que le gouvernement japonais a annoncé l’initiative Nouvelle Approche pour la Paix et la Stabilité en Afrique qui se matérialise par le soutien au développement des ressources humaines et le renforcement des institutions dans la région du sahel.

Youssouf Sériba