
Par Youssouf Sériba
A quelques jours de la fin de son mandat, le président de la République Issoufou Mahamadou effectue ses tous derniers déplacements à l’extérieur en tant que chef de l’État. Ce mardi il s’est rendu en Côte d’Ivoire pour une visite de travail et d’amitié.
Après un entretien en tête à tête, les deux chefs d’État ont animé un point presse au cour duquel ils ont présenté un bilan assez exhaustif sur la coopération entre le Niger et la Côte d’Ivoire.
Au cours de ce point de presse le président Issoufou a d’abord salué la mémoire du défunt premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko décédé le 10 mars dernier.
Il a ensuite évoqué, au plan sécuritaire le « massacre » de civils survenu à Tillia et à Banibangou dans la zone des 3 frontières. Sur ce plan, Issoufou Mahamadou a salué « le soutien financier de la Côte d’Ivoire surtout pour le financement du contingent tchadien qui a été déployé dans la Zone des Trois Frontières » récemment.
En ce qui concerne l’intégration, « Ce que nous avons fait ensemble a permis de renforcer les progrès au plan de l’intégration aussi bien au niveau régional (UEMOA et CEDEAO) et à l’échelle continentale », a indiqué le président Issoufou.
Le chef d’État n’a pas manqué d’évoquer le dossier de la Zlecaf. A ce sujet il a remercié son homologue Alassane Ouattara pour son soutien qui a permis de faire avancer le dossier.
Prenant la parole à son tour le président Allassane Ouattara a remercié son homologue pour les condoléances en manifestant sa reconnaissance pour le déplacement en Côte d’Ivoire du premier ministre nigérien Brigi Rafini à l’occasion des obsèques de Hamed Bakayoko mais aussi lors des obsèques prédécesseur Amadou Gon Coulibaly.
Le président ivoirien s’est ensuite féliciter de la qualité des relations entre bilatérales entre Niamey et Abidjan. S’agissant de la lutte contre le terrorisme, « Nous sommes totalement engagés à vos côtés. Nous ferons tout ce qu’il faut, tout ce que nous serons demandés à faire parce que c’est un combat commun. Nos espaces sont les mêmes, nos peuples sont les mêmes. Pour nous, soutenir nos frères du Sahel est quelque chose de tout à fait naturel », a souligné Allassane Ouattara.