La méthorologie nationale explique les causes des particules de pollution suspendues sur Niamey

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© Niamey et les 2jours

Par Youssouf Sériba

Selon la direction nationale de la météorologie, la brume sèche suspendue sur la capitale depuis quelques jours risque de demeurer jusqu’à la prochaine saison pluvieuse. « Avec le sable du Sahara au nord et au niveau de l’ancien lit du Lac Tchad, qui est la source la plus importante. Tant qu’il y aura du vent, à une certaine vitesse, ces deux sources vont libérer leurs poussières, qui vont prendre de la hauteur et se déplacer d’une zone à une autre, cela parce que les vents les poussent loin et très loin même» explique Katiellou Gaptia Lawan, directeur du centre national de météorologie. C’est donc en raison de ces soulèvement de vents en provenance aussi bien de la source du nord(Sahara) et celle du sud-est (lit du Lac Tchad) que nous observons cette suspension de brume sèche à Niamey et dans certaines régions du pays depuis quelques jours. Le jeudi 14 janvier dernier, par exemple, du fait de suspension de la brume, il était impossible de voir au-delà de 4.500 m. La situation est quasi identique à Tahoua où c’est à plus de 6.000 m que la visibilité n’est pas bonne. Notons qu’à Niamey cette suspension de brume est accentuée par la circulation des véhicules sur les voies latéritiques ainsi que les chantiers de construction.