Mines : les ressources minérales du projet de Dassa estimées à plus 109 millions de livre d’uranium

Gouvernance

(EDN 24 mai) Depuis 2016, le Niger a cessé d’être le premier producteur d’uranium sur le continent au profit de la Namibie. Cette situation s’explique en partie par l’âge avancé des mines. Ainsi, le lancement de l’exploitation des mines de Dasa et d’Imouraren devrait permettre de changer la donne. Le canadien Global Atomic qui se charge de l’exploitation de la mine de Dasa vient de publier, ce 23 mai 2023, une mise à jour de l’estimation des ressources minérales de son projet. Ainsi, contre toute attente, les ressources minérales semblent avoir augmenté de 50 % pour atteindre 109 millions de livres d’uranium. Mais ce n’est pas tout. L’ajout des ressources minérales inférées qui ont baissé de 19 % en raison de l’intégration d’une partie dans les ressources indiquées, porte les ressources totales à 160 millions de livres d’uranium. Cette estimation est d’ailleurs incomplète car elle ne tient compte que des ressources disponibles au sous-sol et non à la surface. « La société à l’intention de mettre à jour le plan de mine et l’étude de faisabilité de Dasa d’ici la fin de l’année, en utilisant la nouvelle MRE ainsi que les coûts réels de l’exploitation minière et les coûts d’investissement de l’usine de traitement », a déclaré Stephen G. Roman, PDG de Global Atomic. Après la fermeture de la Cominak, Dasa et Imouraren font partie de ces projets qui devraient permettre de relancer la production de l’uranium. Enfin, autre bonne nouvelle pour l’État nigérien, global Atomic a déjà conclu des accords de ventes s’élevant à plus de 250 millions de dollars sur sa future production.

Mawulolo Ahlijah