(Échos du Niger 16 sept)Dans un communiqué produit le mercredi 14 septembre à l’issue d’une réunion en session ordinaire, le syndicat national des enseignants chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) a vivement protesté contre les dispositions prises le 7 septembre passé par le gouvernement et qui visent à réorganiser certaines universités du pays. Il estime que cette mesure est non seulement illégale, mais aussi qu’elle viole les termes de l’accord conclu entre le gouvernement et le syndicat le 27 mars 2020. Pour le syndicat, la décision de réorganiser les Universités d’Agadez, de Diffa, de Tillabéry et de Dosso constitue purement et simplement une fermeture déguisée, ce qui risque d’avoir un impact social très grave. L’organe représentatif des enseignants chercheurs et chercheurs du Niger estime que cette décision doit être immédiatement annulée et indique que si elle était maintenue, le gouvernement serait considéré comme le seul responsable des fâcheuses conséquences qui pourraient en découler. Cette sortie du SNECS présage une année académique universitaire très mouvementée si aucun terrain d’entente n’est trouvé avec le gouvernement.
Mawulolo Ahlijah