Démarrant hadj 2022: 12 avions affrétés pour 7194 pèlerins nigériens

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Le convoyage des pèlerins pour le Hadj en terre saoudienne démarre ce jour 23 juin 2022 au Niger. A l’avant-veille de ce départ, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah (COHO), Ibrahim Kaigama a dressé le mardi 21 Juin à la Primature le point des diligences en face des membres du gouvernement sous la houlette du premier ministre. Une moyenne de douze vols est prévu pour acheminer les 7194 pèlerins nigériens inscrits et validés en terre sainte.

(Les Échos du Niger 23 juin) En dépit de la hausse sensible du coût de la participation du Hadj, les fidèles musulmans du Niger ont manifesté nombreux leur intérêt à renouer avec le lieu saint après deux ans de répit du fait du coronavirus. Dès ce jour, ils sont 7194 pèlerins inscrits à s’envoler pour « la terre sainte », la Mecque. Ainsi, 5975 sont inscrits pour les vols charters ; soit 90% du quota et 719 en vols réguliers ; 10%. Par ailleurs, au 21 juin 2022, un total de 3 369 pèlerins se sont inscrits dans le Massar, soit 46,83% et 1.227 ont obtenus leurs visas, 17,06% de l’effectif total. Du côté du COSO, le Haut-commissaire a renseigné que le nécessaire a été fait, les diligences accomplies. Ibrahim Kaigama a dans sa présentation rassuré les membres du gouvernement et le peuple que COHO est prêt pour le départ de pèlerins prévu pour ce jour. Il a annoncé un minimum de 12 avions affrétés, un investissement de 3.282.075 FCFA. Quant aux différents frais pour cette édition, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah a souligné un enchérissement à plusieurs niveaux qui a induit une hausse sensible du coût global de la participation. Aussi, de nouvelles chaînes de dépense ont été introduites. A preuve, les prestations saoudiennes ont grimpé à 939 442 FCFA contre 512 652 en 2019. La TVA a accru de 200% (5% à 15%), l’assurance portée de 0F à 13 379 F, le frais de visas également à 49 842F contre 0F précédemment et 573 183F le logement contre 510 300F en 2019. Le taux de change entre le rial saoudien et le FCFA, 162 FCFA en 2019 est passée à 165,11 FCFA en 2022. Autant de situations qui ont induit des investissements supplémentaires. Pour ce qui est de l’organisation pratique du convoyage, un seuil est défini par agence ou groupage d’agences à savoir, un quota minimum de 300 pèlerins et maximum de 550 pèlerins, ceci, conformément aux instructions des autorités saoudiennes. Sachant que la pléthore de groupes organisateurs par le passé, ne favorise pas l’efficacité du contrôle des agences de pèlerinage aussi bien par la COHO que par les autorités saoudiennes durant le pèlerinage, pour cette édition, seulement 19 groupes d’agences ont été formés et activés dans la plateforme saoudienne (Massar électronique).

De l’inscription et de l’insuffisance du quota

Dans sa présentation, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah a souligné que les candidats au Hadj passent trois étapes d’inscription. Primo, l’enregistrement dans les agences de pèlerinage de leur choix, secundo, l’enregistrement sur la plateforme Gestion Automatisée du Hadj et de la Oumra du GAHO. Cette deuxième étape a-t-il déploré a enregistré quelques désagréments jusqu’à suspension momentanée avant d’être relancée. Tertio, c’est l’enregistrement des pèlerins sur la plateforme saoudienne (Massar) en vue de la signature des contrats électroniques et l’émission des visas. Pour ce qui est des manifestations d’intérêt pour la participation, le quota a été limitatif, ce qu’a déploré le COHO. Aussi, des agences ont rencontré des difficultés dans l’inscription de leurs pèlerins dans le système GAHO. Entre l’annonce des quotas et les prix des prestations Saoudiennes, le non-respect des instructions du COHO par certaines agences de pèlerinage, on a noté du retard qui a joué contre le chronogramme. Le COHO a indexé des défaillances dues à une insuffisance de formation des agents informatiques de certaines agences de pèlerinages et la rétention de l’information par nombre d’autres agences. Nonobstant tous ces obstacles, le COHO s’est plié en quatre pour ne pas laisser de faille. Il a œuvré à accélérer la signature des contrats électroniques et l’émission des visas, la vaccination et le test PCR des pèlerins, la préparation à l’embarquement, la planification des vols et autres. Au demeurant, il peut se satisfaire des préparatifs tout comme les membres du gouvernement, admiratifs du point fait par Ibrahim Kaigama. Après deux années d’interruption donc du fait de la pandémie de la COVID-19, les pèlerins étrangers renouent avec de Hadj avec un quota mondial de 1 000 000 de pèlerins, soit 45% du quota habituel.

Oslo Chester WANOU

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