(EDN 12 juin) Au Niger, la jeunesse représente plus de la moitié de la population. Ils sont constamment à la recherche de quoi survivre. Il y’a en a qui cherche leur vie dans l’entrepreneuriat. C’est le cas d’Abdoul Fahid Oumarou Nahissa, un jeune entrepreneur de la ville de Maradi.
Entrepreneur dans la revente des motos et des voitures d’occasions, les pièces de rechanges, des maisons, monsieur Fahid nous livre son expérience dans le domaine.
Âgé de plus de 33 ans, monsieur Fahid s’est investi dans l’entrepreneuriat il y’a de cela 6 ans. Il a investi son argent dans la revente des motos et de voitures d’occasions, des pièces de rechanges et bien d’autres choses.
Selon lui l’entrepreneuriat est un domaine qui permet à l’homme d’être indépendant financièrement. Pour sa part, il gagne bien sa vie puisque qu’il embauche déjà quatre personnes avec lui. Ces quatre personnes apprennent le métier de l’investissement et de l’entrepreneur. Ce qui leur procure un revenu qui leurs permettent de subvenir à leurs besoins.
Dans son petit coin qu’il compte transformer en une grande entreprise, Fahid vent ses motos d’occasion d’un prix qui varie de 200 milles francs à plus.
« Je gagne très bien ma vie dans ce métier. J’achète mes motos et les pièces de rechanges au Nigeria, au Niger, à Cotonou ou à Lomé. Néanmoins, nous rencontrons de fois un problème lors de la vente de nos articles surtout les motos et les voitures. Ces problèmes sont liés aux faits que dans notre métier, le faux est présent » se plaint le jeune entrepreneur.

« Tu peux acheter une moto auprès de quelqu’un avec des papiers qui ne sont pas les originaux. Vous allez voir que cette personne va vous contourner en faisant un plan avec quelqu’un pour aller signaler au commissariat que sa moto été volée. Avec la présentation de pièces originales, la police réquisitionne la moto et la remet au propriétaire. L’acheteur se retrouve en prison à payer des amendes alors qu’il l’a payé dans les règles. Nous avons été bien sensibilisés sur ces cas de figure afin qu’on ne soit plus berné » a-t-il témoigné.
À Mardi, beaucoup de jeunes veulent se lancer dans l’entrepreneuriat. Mais certain ne parviennent pas par faute d’idée de business porteur. D’autres expliquent qu’ils ne sont pas prêts à prendre des risques dans un domaine incertain. Pour Fahid, prendre de risques est la seule option qui te permet de parvenir à quelque chose de concret. « On essaye, on gagne, on perd, on tombe on se relève. C’est ce qui fait de vous un grand entrepreneur » ajoute-t-il à la fin de notre entretien.
Abdoul Aziz MAMANE Salifou