(EDN 1 juin) En 12 mois, soit entre 2021 et 2022, les attaques menées par des groupes terroristes ont causé moins de pertes en vies humaines qu’au cours des dernières années. C’est ce qui ressort du rapport sur la performance de l’action gouvernementale récemment publié et qui couvre la période 2021-2022. « Au titre de la sécurité et de la quiétude sociale, les efforts déployés ont renforcé l’efficacité des interventions stratégiques et opérationnelles des FDS » peut-ont lire dans ce rapport. Il fournit aussi des précisions sur les différentes actions menées en vue de rendre l’armée plus opérationnelle. « Les différents corps militaires et paramilitaires ont bénéficié de nouveaux recrutements, de formations, de créations d’unités spéciales, de dotations conséquentes en moyens matériels et logistiques, de vecteurs aériens, d’infrastructures adéquates, ainsi que d’actions spécifiques d’amélioration du cadre de vie ». Néanmoins, l’heure n’est pas pour autant au triomphalisme. Au cours de la période suscitée, le rapport admet que le nombre d’attaques terroristes a connu une augmentation. Ainsi, même si le nombre de victimes militaires et civiles a considérablement diminué. Il est plus que jamais nécessaire de poursuivre les efforts en renforçant notamment la coopération avec les pays frontaliers comme le Burkina-Faso et le Niger en vue d’éradiquer les groupes armés. Pour l’heure, le gouvernement peut toutefois se féliciter d’avoir permis le retour de certaines populations déplacées dans leurs localités d’origine.
Mawulolo Ahlijah