International : le Niger confirme que deux de ses ressortissantes ont été arrêtés pour trafic de drogue en Arabie Saoudite

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(EDN 17 avril)Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et devenu virale dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, fait état de la prochaine exécution de deux femmes à la Mecque. Si le floue a longtemps persisté sur l’identité de ces deux femmes, le doute a été levé en fin de semaine derrière grâce à un communiqué du ministère des Affaires étrangère nigériennes. Au terme de ce communiqué, on apprend que les deux femmes seraient originaires du Niger et aurait été arrêté dans le royaume wahhabite en possession de drogue. Cette substance est strictement prohibée par les lois du royaume. Leur possession et leur commercialisation sont passibles sous ces cieux de la peine de mort. Mais ce communiqué apporté un démenti aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux. Il indique notamment que les deux femmes n’ont pas été condamnés à mort, mais sont en train de faire actuellement l’objet d’un examen. « Les intéressées se trouvent actuellement en détention à Médine et reçoivent régulièrement la visite du personnel du Consulat Général du Niger à Djeddah et de leurs proches » précise le communiqué du gouvernement. Cette arrestation suscite un vif débat au sein de l’opinion publique nigérienne. Si d’aucuns estiment que ces deux femmes constituent une honte nationale, d’autre au contraire juge la sentence dont elles pourraient écoper trop sévère. Notons que contrairement aux pays comme le Niger et le Mali ou domine la branche malékite de l’islam, l’Arabie saoudite pratique un islamiste sunnite de type wahhabite. Ce courant rigoriste porte le nom Abd Ibn Wahhab, un prédicateur arabe du 18e siècle dont l’héritage divise la communauté musulmane. S’il est considéré comme un saint homme par certains, d’autres le considèrent comme le pire des apostats que l’islam est connue.

Zainab Aliyu

En rappel en décembre 2018, Zainab Aliyu(voir photo) une resortissante nigériane avait été arrêtée en Arabie Saoudite pour pour les même fait. Accusée d’avoir fait passer en contrebande 2 000 paquets de Tramadol, elle a été libéré en avril 2019 . Le procureur fédéral du Nigéria sous instructions du président Buhari a puit intercéder en faveur de la jeune dame qui avait été ainsi extirpé du couloir de la mort. Les deux nigériennes auront-elles cette chance ? L’avenir nous le dira

Mawulolo Ahlijah