(Échos du niger, 6 décembre) Lors de la présentation du plan de développement 2022-2026 à Paris ce lundi 5 décembre 2022, le président Bazoum a dévoilé son plan pour réduire le taux de pauvreté qui se situe actuellement à 43 % à 35 % en 2026. Le montant total de ce plan de développement est d’environ 30 milliards d’euros. 13,35 milliards d’euros devront être apportés sur ressources propres par l’État. Le Niger attend 10,28 milliards d’euros des partenaires techniques et financiers et 5,99 milliards du secteur privé. Le président Bazoum a expliqué que ce nouveau plan de développement tournait autour de trois axes : le développement du capital humain, l’inclusion et la solidarité ; la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la solidarité ; la transformation structurelle de l’économie. « En mobilisant suffisamment de ressources, nous créerons les conditions de la diversification et de la modernisation de l’économie du Niger, du développement du capital humain, de la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la sécurité », a assuré le chef de l’Etat. A l’issue de cette table ronde 22,3 milliards euros d’engagement ont été pris par les différents PTFs présents à ce rendez-vous. La plus grosse enveloppe vient de la Banque mondiale qui s’est engagé à accompagner le PDSES 2022-2026 à hauteur de 4,2 milliards de dollars. Le PNUD promet 2,7 milliards de dollars ; 2,7 milliards de dollars du système Nations-Unies ; 2,4 milliards d’euros de la BAD ; 2,3 milliards pour l’UE ; 2,5 milliards ; 100 millions d’euros pour mes Pays-Bas, La France promet 750 millions d’euros, la BOAD s’engage pour 680 millions d’euros, Altius RCI 140 millions d’euros, BID 500 millions de dollars, BADEA 500 millions d’euros Selon la Banque mondiale, le Niger devrait connaître un taux de croissance annuel d’environ 8,5 % sur les 5 prochaines années grâce notamment à une augmentation de la production du pétrole.
Youssouf Sériba